Home 2016 21 novembre UE. ESTERO FRANCIA. SENZA TROPPE INTERFERENZE E BUROCRAZIA LE UNIVERSITÀ POTREBBERO COMPETERE CON LE PRIME DI RANGO MONDIALE
FRANCIA. SENZA TROPPE INTERFERENZE E BUROCRAZIA LE UNIVERSITÀ POTREBBERO COMPETERE CON LE PRIME DI RANGO MONDIALE PDF Stampa E-mail

Sept universités ont en commun d'apparaitre dans le Top 10 des trois classements internationaux les plus influents (Shanghai, QS et Times Higher Education) : Harvard, Stanford, MIT, CalTech, Chicago pour les américaines, Cambridge et Oxford pour les anglaises. Elles constituent la quintessence de ces universités de rang mondial, dont la France espère créer de nouveaux avatars : toutes les réformes conduites depuis douze ans et l'émergence des pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) visent explicitement à améliorer la place de notre enseignement supérieur dans les classements mondiaux. Ces derniers, pourtant, ne privilégient pas un modèle uniforme. Parmi ces sept établissements, les deux britanniques ont un statut public ; les universités américaines, elles, sont certes privées mais à but non lucratif : financées par d'opulentes fondations, elles sont largement soutenues par des programmes de recherche publics, comme ceux de la NASA. Au Royaume-Uni, la «clé du succès », selon Phil Baty, du Times High er Education, réside surtout dans l'offre « large » des établissements : «Ils sont très complets en termes de formations proposées, à la fois multidisciplinaires et interdisciplinaires », tant en termes d'enseignement que de recherche. Cela crée une proximité et des allers-retours « entre les étudiants et les chercheurs en pointe dans leur domaine».
Le secret des universités de rang mondial se situe peut-être dans leur mode de gouvernance : elles jouissent d'un statut d'autonomie, voire d'indépendance qui les abstrait du sort général de l'enseignement supérieur de leur pays. «Ce qui signifie, souligne Phil Baty, qu'elles sont en mesure de déterminer leurs propres objectifs et orientations, sans trop d'interférences et de bureaucratie.» Une caractéristique qui fait encore débat en France. (Fonte : A. De Tricorne et S. Graveleux, Le Monde 19-10-16)